Histoire & légende
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L'Oppidum du CAYLA (à g.) La légende de la Courge (à d.)
-2000. DOLMEN, dominant le hameau de St-Jean de Caps. -1800 à –1000. GROTTE sépulcrale de la Treille (sur le flanc du Cayla). -875 à +200. L'OPPIDUM du Cayla (même origine et prononciation que "caillou"), colline dominant le village, site protohistorique (âge des métaux, entre préhistoire et histoire) le plus impressionnant d'Europe, étudié par Odette et Jean TAFFANEL, archéologues locaux autodidactes et reconnus depuis par les archéologues patentés et qui étudièrent "le premier âge du fer en Languedoc". -118. Fondation de Narbonne par les Romains qui en font la capitale de la "Gaule Narbonnaise" (comprenant Nîmes et la "Provence" jusqu'aux portes de Lyon). Narbonne, patrie des trois empereurs romains: Carus (283), Numérien, fils de Carus (284) et Carinus (285). ÈRE CHRÉTIENNE IIIs. Évangélisation chrétienne de la Gaule méridionale par les saints Paul-Serge, premier évêque de Narbonne, Trophime, premier évêque d'Arles, Aphrodise, premier évêque de Béziers, Saturnin (ou Sernin), premier évêque de Toulouse. Du IIIs. au XVIIIs. Plusieurs églises à Mailhac IVs. Fondation des premiers sièges épiscopaux à Narbonne, Béziers, Lodève, Nîmes et Uzès. Vs. Christianisation du Minervois par Rusticus, évêque de Narbonne. 413. Prise de Narbonne par les Wisigoths d'Espagne (Tolède): l'ancienne "Narbonnaise Première" devient la "Septimanie" ou sept évêchés suffragants de Narbonne: Agde,Béziers, Carcassonne, Elne, Lodève, Maguelone et Nîmes. Vs. Prise de Narbonne par les Arabes (719), puis par les Francs du nord (759) XIs. Mailhac, domaine des Vicomtes de Minerve dépendant des Comtes de Toulouse, vassal du Roi de France. 1054: Institution de la Trève de Dieu, par le Synode de Narbonne (étendu à toute la chrétienté). | *** | XIIs. 1113: Mailhac sous juridiction du Chapître Cathédral de Saint-Just de Narbonne. XIIIs. Portail du Midi et remparts à archères (côté ruisseau). 1209: Siège de Béziers. 1210: siège de Minerve (Croisades contre les Albigeois cathares). 1224: Mailhac sous juridiction judiciaire de la Sénéchaussée de Béziers. 1229-1271: Mailhac rattaché (avec le Langue d'Oc) à la France. XIVs. 1325: Mailhac dépend au civil de la Seigneurie de Fontfroide (voir Blason). 1338-1348: peste noire en Languedoc. 1355: Invasion du Minervois par le Prince Noir (Prince de Galles) depuis l'Aquitaine XVIs. Bize conquis par François de la Jugie (1575) et Mailhac par le Duc de Joyeuse (1590). XVIIs. 1603: date inscrite sur une maison du quartier du "château" (châtellerie). 1670-1820: Hôpital militaire (site actuel de l'agence du Crédit Agricole). XVIIIs. Création du Département de l'Aude (1790). XIXs. Narbonne (et donc Mailhac) rattachés à l'évêché de Carcassonne (1801). XIXs. 1847-1947: École ouverte par des religieuses. Vers 1850: Fours à chaux. 1880-1956: Huilerie Canavy: 50 à 300 tonnes d'olives (donnant 15 à 18% d'huile) traitées chaque année par huit employés. Fermée lors du gel de l'hiver 1956. XXs. 1900: construction de l'école 1907: crise viticole. 1914-1918 & 1939-1945: Plusieurs mailhacois morts pour la France. 1914-1952: Mine de lignite. Immigration espagnole. 1916: construction du Bureau de Poste 1929-1974: Fouilles et découvertes archéologiques par les Taffanel. 1930: Cave coopérative viticole. 1960: Construction d'un nouveau pont au centre du village à la suite de graves inondations. Nouveau lotissement. 1987: Terrain de sport 1995: Piscine, Bibliothèque. Pavage des rues du "Châteaux" XXIs. |
NOMS DU VILLAGE A TRAVERS LES SIÈCLES: Maglacum (782) Malliacum (1142) Mayllach (1244) Mailhia (1332) Malhac (1538) Mailhac (1781). | LE BLASON DE MAILHAC représente le Portail du Midi (porte médiévale, encore debout), flanqué de deux crosses évoquant l'abbaye de Fontfroide dont dépendit MAILHAC entre 1325 et 1588. |
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1790-1791: Pierre VALETTE 1791-1792: Henry ROQUES 1792-1794: Joseph SAISSET 1794-1798: Henry ROQUES 1798-1800: Pierre-François VALETTE 1800-1807: Joseph SAISSET 1807-1826: Pierre-François VALETTE 1826-1830: Joseph SAISSET 1830-1848: Henry ROQUES 1848-1850: Pierre-François VALETTE 1850-1860: Jean-Guillaume CAZAÏNTRE 1860-1883: Auguste L'ÉTUVÉ 1883-1896: Henri Jean Gérard FABRE 1896-1898: Joseph DÉCOR 1898-1900: Paul CAMMAN | 1900-1904: Etienne PECH 1904-1908: Baptiste DHOMPS 1908-1915: Joseph BOURDEL 1915-1918: Paul CAMMAN (remplaçant le Maire mobilisé) 1918-1919: Bernard DURAND (remplaçant le Maire mobilisé) 1919-1920: Arthur CRUZEL 1920-1929: Urbain ALRAM 1929-1941: Adrien CANAVY 1941-1944: Norbert LANSAC 1944-1953: Lucien JAUZION 1953-1961: Pierre CAMMAN 1961-1965: Marcel JULIEN 1965- 2001: Henri BOUSQUET 2001- .......: Gérard SCHIVARDI |
CONSEIL MUNICIPAL élu en mars 2007 (noms par ordre alphabétique):
ANTON Sylvette - BARTHES Jean - BAYLE Marie-Françoise - BRU André - CALVET Jean-Claude - CASTAGNé Nadège - GARCIA Joël - GUILHEM Jésus - KAISER Rémy - SCHIVARDI Gérard - SIGNOREL Marie-Claude.
Liste des Instituteurs de l'école communale de Mailhac:
- Vers 1920: BESSIEUX - COUBEBESSE - FOURNIER Jean-Jacques
- Vers 1925: FRAISSE Marius et Solange (née Ferrier)
- Vers 1930: JARBO - GARGOLO (Melle) - GAVANECH (Melle)
- 1936-1969: CAMBON Suzanne (+ 2004)
- 1936-1944: CAMBON Auguste (+ 1944)
- 1944-1958: FRANK Georges et Paul
- 1970-1991: BOUSQUET André
- 1991: MALRIC Claire - DELIERS - Catherine - MARTINEZ Marie-Madeleine
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LISTE DES PRÊTRES de MAILHAC:
- Autour de 1762: DEDIEU (recteur) & BAZRU (vicaire)
- (...)
- Autour de 1788: JAUSSOUY (recteur) & JANOT (vicaire)
- (...)
- Autour de 1809: CASTET
- (...)
- Autour de 1840: SAMIAC
- av. 1850-1867: BOUYER
- 1868-1870: ANDRIEU
- 1871-1874: PORTAU
- Autour de 1762: DEDIEU (recteur) & BAZRU (vicaire)
- (...)
- Autour de 1788: JAUSSOUY (recteur) & JANOT (vicaire)
- (...)
- Autour de 1809: CASTET
- (...)
- Autour de 1840: SAMIAC
- av. 1850-1867: BOUYER
- 1868-1870: ANDRIEU
- 1871-1874: PORTAU
- 1934-1950: BENAZETH Jean
- 1951-1952: SIRVEN
- 1953-1955: CAYROL Jean
- 1955-1958: CLARET Jean
- 1959-1974: CAZABAN Georges
- 1974-1976: BERNARD J.C.
- 1976-1983: BOYER Pierre
- 1984-1988: VAISSIÈRE Pierre, délégué
- 1988-1995: DE LONGUEVILLE Bernard
- 1995-2007: ALQUIER Régis
- 2007-2009: SABATIER Guy & ALQUIER Régis
- 2009-2010: EBERSOHL Thierry & BUSTILLO François
- 2010-.......: DUMEC Bernard (& BISCAYE Christian)
- Autour de 1762: DEDIEU (recteur) & BAZRU (vicaire)
Début avril 2009, Georges Frêche, président du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, de passage à Narbonne (Aude), tançait (indirectement) le Conseil Général de l'Aude, créateur du label touristique "Aude, Pays Cathare", en ces termes: "Je vois qu'il y a des 'Plages cathares', mais les Cathares ne se baignaient pas! Des 'châteaux cathares', mais ils n'y ont jamais combattu! Du 'cassoulet cathare', mais ils n'en ont jamais mangé! Pour Georges Frêche (historien reconnu), "il ne faut pas mettre les Cathares partout! Ne travestissez pas trop l'histoire!", a-t-il conclu. (D'après le quotidien L'Indépendant).
Au XIIème siècle, l'Église Catholique Romaine qui, depuis la chute de l'empire romain, a su transmettre et construire la civilisation et la culture occidentales (établissements scolaires et hospitaliers, etc.), est politisée ou plutôt dépossédée par la pouvoir politique qui nomme des évêques et des abbés souvent sans vocation religieuse sérieuse.
Des chrétiens réagissent, tel saint François d'Assise (autour de 1200) en Italie. D'autres chrétiens (vivant entre Toulouse, Albi, Carcassonne et Béziers) veulent aussi "purifier" l'Église ("cathare" signifie "pur"), mais, à l'inverse de saint François qui, embrassant la simplicité évangélique, chante la création matérielle, les cathares eux, par réaction excessive, tombent dans l'angélisme et le dualisme en méprisant la matière, le corps, la sexualité, rejetant à la fois l'Ancien Testament qui affirme que "tout ce que Dieu a créé est bon", et le Nouveau Testament qui annonce la bonne nouvelle de l'Incarnation du Fils de Dieu prenant un corps humain: "Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous", peut-on lire dans le fameux prologue de l'Évangile selon saint Jean, pourtant référence habituelle des cathares (voir texte complet ci-dessous). Puisque le fondement du christianisme, c'est justement l'Incarnation, ils ne sont donc pas "chrétiens", contrairement à ce qu'on dit parfois.
Là-dessus, la politique s'en mêle: le roi de France, trop heureux d'attaquer l'autorité concurente des Comtes de Toulouse, soutient le Pape qui, au départ, voulait, par le dialogue, sauver les chrétiens de la tentation d'un dualisme inhumain. Mais la "Croisade contres les Albigeois" dégénère avec l'indigne Inquisition (1233), à l'opposé des méthodes évangéliques de saint Dominique qui n'avait pas d'autres armes que la Parole de Dieu et l'amour du Prochain: c'est ainsi qu'en 1207, un groupe de femmes cathares devint pacifiquement les premières religieuses "dominicaines" à Fangeaux-Prouille (Aude actuelle).
Les méthodes de l'Inquisition sont aussi condamnables que les principes inhumains et invivables des Cathares (Matière et corps n'étant, selon eux, que sources de mal et de ténèbres). La violence fut malheureusement à double sens, puisqu'en 1209 le siège de Béziers fut déclanché par l'assassinat de Pierre de Castenau, légat du Pape, et en 1244 le siège de Montségur fut provoqué par le massacre des inquisiteurs à Avignonet (en Lauragais) en 1242.
L'appellation "L'Aude, Pays Cathare", actuelle publicité commerciale et touristique vantant surtout la bonne chair, se réfère donc à une triste époque qui a duré deux siècles (Toulouse:1145 - Siège de Montségur: 1244 - Bélibaste, dernier Parfait cathare: 1333) et ne concernant que 5% de la population... A noter que les fameuses "croix cathares" ne peuvent leur être attribuées puisqu'ils étaient opposés à toute représentation matérielle des réalités spirituelles! Sans parler des "châteaux cathares" construits après eux... Nos cathares se révolteraient sans doute à nouveau aujourd'hui contre notre société matérialiste qui usurpe leur nom à des fins opposées à leur idéal spirituel!
Saint Dominique, méditant la Bible
ÉVANGILE SELON SAINT JEAN (1, 1-18), référence habituelles des Cathares.
A u commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un home envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumère, maia il était là pour luir rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière qui éclaire tous les hommes en venant dans ce monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu. Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu. Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en non nom, il leur à donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme: ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant: "Voici celui dont j'ai dit: 'Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi car avant moi il était.' " Tous, nous avons eu part à sa plénitude: nous avons reçu grâce après grâce: après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. Dieu, personne ne l'a jamais vu; le Fils unique, qui est dans le sien du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.
Le DIOCÈSE DE CARCASSONNE recouvre actuellement le Département de l'Aude (300.000 habitants) regroupant (à la suite du Concordat de 1801) les anciens diocèses de
- - Narbonne, créé au IIIème siècle par saint Paul-Serge, premier évêque de Narbonne, et supprimé le 21 décembre 1801, comptant onze diocèses suffragants: Béziers, Nîmes, Lodève, Uzès, Agde, Carcassonne, Elne, Montpellier, Saint-Pons, Alet et Alès,
- - Carcassonne, créé au VIème siècle par saint Hilaire, premier évêque de Carcassonne, formé depuis 1801 par le département de l'Aude et, jusqu'en 1823, par celui des Pyrénées Orientales,
- - Alet, abbaye du diocèse de Narbonne, devenue évêché en 1318,
- - Saint-Papoul, abbaye du diocèse de Toulouse, puis de Pamiers (1295) devenue évêché en 1317,
- - et une partie notable du diocèse de Mirepois.
Il fut une terre monastique avec les abbayes de St-Hilaire (VIème siècle), Alet-les-Bains, Caunes, Fontacalvy, St-Papoul, Sainte-Marie de Lagrasse, Sainte-Marie de Villelongue, Caunes, St-Polycarpe (fondées au VIIIème siècle), Fontfroide (fondée en 1097) Rieunette (1162).
De nombreuses et magnifiques églises romanes témoignent aussi de sa foi séculaire (Pouzols, St-Germain de Cesseras, Escales, Rieux, etc.). Ajoutons la chapelle de Notre-Dame des Auzils (= "des secours") à Gruissan, dominant la Méditerranée, pélerinage en souvenir des marins disparus en mer.
* CALENDRIER DES SAINTS propre au diocèse de Carcassonne.
9 janvier. JULIEN & BASILISSE, époux chrétiens martyrs en Egypte vers 303; titulaires de 18 églises dans l'Aude 15 janvier. PIERRE DE CASTELNAU, moine cistercien de l'abbaye de Fontfroide, victime des cathares en 1209 30 janvier. PIERRE NOLASQUE, né en 1189 au Mas-Saintes-Puelles (Aude actuelle), fonda les religieux de La-Merci
13 février. GIMER, évêque de Carcassonne (+ 931) 1er mai.THÉODARD, archevêque de Narbonne en 885 27 mai. BÉRANGER, toulousain, moine bénédictin à l'abbaye St-Papoul (+26 mai 1092) 4 juin. HILAIRE, évêque de Carcassonne (Vème s.), premier des 98 évêques de cette ville 7 juin. SOPHIE-THÉRÈSE de Soubiran, née à Castelnaudary en 1834, fonda les religieuses de Marie Auxiliatrice 16 juin. JEAN-FRANCOIS RÉGIS, Jésuite, né à Fontcouverte (Aude actuelle) en 1597 28 juillet. NAZAIRE & CELSE, martyrs à Milan (IVème s.), titulaires de la Cathédrale de la Cité de Carcassonne et d'autres villages 7 août. JUST & PASTEUR, martyrs en Espagne (vers 303), titulaires de la Cathédrale de Narbonne 16 août. ROCH, né à Montpellier en 1350, étudiant en médecine, puis pélerin-routard et humanitaire 2 septembre. JEAN-FRANCOIS BOUSQUET, prêtre, né à Ginestas (Aude actuelle) en 1751 (martyrisé à Paris en 1792) 24 octobre. ANTOINE-MARIE CLARET, évêque, fondateurs des religieux "clarétains", mort à Fontfroide en 1870 26 octobre. RUSTIQUE, troisième évêque de Narbonne (427) 3 novembre. PAPOUL, disciple de saint Saturnin, martyr (abbaye "St-Papoul", Aude actuelle) 11 décembre. PAUL-SERGE, premier évêque de Narbonne (IIIème s.), titulaire de l'église de Mailhac, premier des 71 archevêques de Narbonne - Saint Sébastien, célèbre martyr criblé de flèches à Rome en 288 et fêté le 20 janvier, serait, selon une tradition, originaire de Narbonne où une église lui est dédiée. - les "Saintes Puelles", femmes bannies de Toulouse pour avoir pris la responsabilité de recueillir le corps de saint Sernin après son martyre (IIIè siècle), se réfugiant au "Mas" (appelé depuis: Mas-Stes-Puelles, village audois). - Saint Salvayre, ermite dans la Clape (Gruissan), populaire à Narbonne (où un quartier de la ville porte encore son nom). |
Gui Foulques, archevêque de Narbonne (1259-65), fut élu Pape de Rome sous le nom de Clément IV (1265-68).
Jules de Médicis, Cardinal, Archevêque de Narbonne (1515-23), fut élu Pape de Rome sous le nom de Clément VII (1523-34). Déplora le schisme anglican en 1531. Commanda à Michel-Ange (en 1533) la peinture du Jugement Dernier sur le mur de la chapelle Sixtine (dont le plafond fut peint entre 1508 et 1512 sous Jules II), travail terminé sous Paul III en 1541 (pudiquement retouché en 1563).
Guillaume Durant, juriste érudit, né en 1232 à Puimisson (près de Béziers), fut d'abord chanoine de la Cathédrale St-Just de Narbonne, avant d'être élu évêque de Mende en 1286.
Nicolas Pavillon, évêque d'Alet (1637-77), social et réformateur, fonda des écoles dans la haute vallée de l'Aude, prêchait en occitan, renvoyait les chanoines rentiers, etc.
Le Pape Pie VII, à son retour de Fontainebleau (en route vers Rome, après le Sacre forcé de Napoléon), passa une nuit à l'Hôtellerie Notre-Dame à Castelnaudary le 2 février 1814. Un pâtissier lui offrit quelques gâteaux selon une recette rapportée par un soldat de Napoléon 1er. Pie VII, qui parlait mal le français, remercia en disant: "Alléluia!", nom attribué depuis à cette spécialité locale.
Avec ceux qui croient au ciel et ceux qui n'y croient pas, on peut chanter
LA MARSEILLAISE DE LA FRATERNITE
(air traditionnel, paroles proposées par l'auteur de ce site)
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I Allons! Enfants de la Patrie des Droits de l'Homme-citoyen! Que vive la démocratie en France aujourd'hui & demain! (2x) Egale, libre et fraternelle, nous la voulons d'un même cœur! Luttons pour un monde meilleur et pour la justice universelle! R/ AUX ACTES, CITOYENS! DÉFENDONS DE NOS MAINS LA LIBERTÉ, L'ÉGALITÉ ET LA FRATERNITÉ! | II Salut! Mes chers compatriotes! Le jour de fête est arrivé! Que notre drapeau tricolore flotte en signe de liberté! (2x) Que, sous son ombre hospitalière, tout français y trouve un ami, l'étranger y soit accueilli, et de tous montrons-nous solidaires! R/ AUX ACTES, CITOYENS! DÉFENDONS DE NOS MAINS LA LIBERTÉ, L'ÉGALITÉ ET LA FRATERNITÉ! | III Amour sacré de la Justice, conduis, soutiens nos bras sans peur! Nous voici tous à ton service, combats avec tes défenseurs! (2x) Dans notre beau pays de France, jurons de déclarer la guerre à toute source de misère, pour que règnent paix et espérance! R/ AUX ACTES, CITOYENS! DÉFENDONS DE NOS MAINS LA LIBERTÉ, L'ÉGALITÉ ET LA FRATERNITÉ! |
Ci-dessous, musique:
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